Élèves allophones nouvellement arrivés : évaluer

Une évaluation permet à l’élève, à ses parents, à l’institution, de savoirs quels progrès ont été réalisés, ce qui doit encore être appris. Lorsque le but est que l’élève puisse comprendre ce qu’il sait désormais réaliser, et comment il doit poursuivre, c’est une évaluation formative. Lorsque le but est de situer les compétences sur une échelle attendue, c’est une évaluation sommative.
Un livret scolaire doit à la fois rendre compte des progrès de l’élève et de sa situation au regard de ce qui est attendu. Un élève a donc toujours le droit d’avoir un retour sur l’évaluation de ses compétences. Les parents ont aussi toujours le droit d’en être informés de façon audible et compréhensible. Par ailleurs les évaluations doivent permettre d’être utiles pour les orientations scolaires.

L'évaluation peut se faire à l’oral si l’écrit est un frein pour identifier les compétences à évaluer. Elle rend compte des progrès, et envisage les stratégies possibles pour poursuivre.
La forme de l’évaluation peut être décidée en accord avec l’élève, qui peut avoir besoin d’adaptation, mais aussi de se confronter aux attentes scolaires sans adaptation préalable. Le langage utilisé fait l’objet d’une attention particulière : clarté des consignes, clarté du langage utilisé, mise en page, qualité des photocopies etc.

Eduscol a mis en ligne un livret pour les formateurs en 2012, ce Document d'aide à l'évaluation des élèves allophonesnouvellement arrivés est une adaptation des compétences identifiées dans le Cadre Européen de Compétences pour les Langues (CECRL) au contexte scolaire. Faisant le lien avec le socle commun de compétences, est très détaillé et se termine par des propositions de grille d'évaluation. Il a vocation à être adapté dans les classes et dans les livrets des élèves.

Autres pistes pour adapter l'évaluation institutionnelle au contexte scolaire :